Nos projets

Les travaux de l’Observatoire portent sur les pratiques et expériences de profilages ainsi que des moyens de lutte dans les secteurs de la police, de la justice, des services correctionnels, de la protection de la jeunesse, de la santé et des services sociaux, de l’aide sociale et de la migration.

Ses travaux s’organisent ainsi sous trois axes de recherche et d’action.

Documenter les pratiques de profilages à partir d’approches ethnographiques en utilisant des méthodes quantitatives, qualitatives et juridiques afin de saisir par le bas l’ampleur, les contours des pratiques de profilage, les caractéristiques des personnes profilées et saisir les processus systémiques et institutionnels qui les produisent. Cet axe permettra ultimement de développer une grille d’analyse et une stratégie de veille institutionnelle des profilages dans les secteurs étudiés.

Documenter l’expérience des profilages à partir de récits individuels (60), des récits collectifs (16), d’une étude du sous traitement policier dans des situations de victimisation (30 entrevues) et d’une commission populaire sur le profilage afin de dégager une grille ethnographique de repérage et de diagnostic des profilages et de créer un outil en ligne de signalement des profilages pour constituer une base de données fondée sur la science participative.

Documenter les moyens de lutte contre le profilage et agir en défense des droits à partir d’un répertoire analytique des moyens existants, d’une application mobile pour les personnes/communautés profilées pour les informer des profilages et des recours possibles, de la création de vignettes décisionnelles en réalité immersive et de formations dispensées auprès des acteurs qui font du profilage.

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Nos récentes publications

La réorganisation des services institutionnels et communautaires et les besoins des personnes en situation d’itinérance pour faire face à la pandémie de COVID-19

La réorganisation des services institutionnels et communautaires et les besoins des personnes en situation d’itinérance pour faire face à la pandémie de COVID-19

« Les premières semaines ont été catastrophiques. Les gens n’avaient plus d’argent, plus de place où dormir, plus accès à des toilettes, plus accès à de la nourriture, tous les centres de jour ont fermé. On les a vraiment catapultés dans l’espace public avec pas grand-chose. Les gens avaient faim, avaient froid et avaient peur. [Cette situation] va avoir créé un trauma qu’on va voir perdurer. » (Informateur.trice-clé)

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