Qui

sommes-

nous?

L’Observatoire des profilages (ODP) est composé de plus de trente chercheur.e.s, d’une vingtaine de partenaires communautaires et institutionnels ainsi que d’une quarantaine d’étudiant.e.s à la maîtrise et au doctorat. Assurant une veille et une vigilance, il vise à développer de nouvelles connaissances sur les pratiques et les expériences de profilages, ainsi qu’à développer des plaidoyers pour soutenir des changements dans les politiques et les pratiques institutionnelles qui permettraient d’y mettre fin. Son originalité tient en premier lieu à sa démarche globale, systémique, intersectionnelle et intersectorielle dans la compréhension des profilages. Il a été construit comme une communauté d’apprentissage stratégique.

Les travaux de l’ODP portent sur les pratiques et expériences de profilages dans les secteurs de la police, de la justice, des services correctionnels, de la protection de la jeunesse, de la santé et des services sociaux, de l’aide sociale et de la migration.

Nos valeurs et  principes de recherche et d’action

 L’ODP a adopté des valeurs et des principes comme base commune de ses projets de recherche et d’action ainsi que de ses activités et de sa gouvernance :

Cohésion, gestion efficace des ressources, implication décisionnelle de manière égalitaire, collégialité, engagement de chacun de ses membres et co-construction constante des besoins de connaissances, de savoirs, d’outils et d’activités.

La structure partenariale de L’ODP s’appuiera sur une reconnaissance réciproque et mutuelle des savoirs scientifiques, pratiques et expérientiels.

L’ODP reconnait que les logiques du colonialisme, du racisme, du sexisme, de l’âgisme, du capacitisme et de l’hétéronormativité contribuent à renforcer les mécanismes de discriminations et d’oppressions et doivent être considérées comme les racines des profilages.

Les travaux comme les activités de l’ODP seront guidés par des principes de respect, de compassion et de promotion de la justice sociale.

L’ensemble des acteurs de l’ODP s’engage à travailler, à définir et à soutenir la mise en œuvre de solutions visant à améliorer la lutte contre les profilages et à en réduire les méfaits.

L’ensemble des acteurs de l’ODP s’engage à informer les autres membres de toute information susceptible de favoriser le développement de connaissances sur les profilages et leurs effets, ou sur les meilleures réponses à offrir pour y mettre fin.

Les relations entre les membres de l’ODP visent l’entraide et la solidarité entre tous et toutes pour soutenir la maximisation des retombées de l’ODP.

Les personnes profilées participent à la définition des besoins émergents de la recherche, à la co-construction des projets spécifiques, à leur réalisation et à l’implication dans la mobilisation des connaissances qui en résultent.

Nos membres

 

L’ODP compte plus de trente membres chercheur.e.s de disciplines variées, notamment travail social, droit, criminologie, sciences politiques, sociologie, administration publique, géographie et littérature. Ils et elles sont issu.e.s de 7 universités ou unités (UDM, UQAM, USherbrooke, ULaval, ENAP, FAS/UDM, UOttawa et UQAT) ainsi que de quatre centres de recherche (CICC, CADEP, CREVAJ et Chaire Réseau Jeunesse).

Vingt organismes communautaires sont membres partenaires de l’ODP, ainsi que 4 partenaires ministériels et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).

Plus de quarante étudiant.e.s à la maîtrise et au doctorat, issus de disciplines et d’universités variés, sont membres de l’ODP, la plupart comme boursier.e.s.

Des personnes ayant elles-même vécu un expérience de profilage peuvent aussi être membres de l’ODP.

Share This