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Suzy Basile dirige une recherche sur les stérilisations forcées chez des femmes autochtones

Mai 17, 2021 | Dans les médias

Se présenter à l’hôpital pour un enfant à naître et en ressortir, sans le savoir et sans y avoir consenti, en ayant donné la vie pour la dernière fois. Ce genre de situation est bien connue dans l’Ouest canadien, mais les données n’ont pas été colligées au Québec. L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) vient de lancer un projet de recherche sur les stérilisations imposées et les violences obstétricales chez les femmes des Premières Nations et inuit au Québec.

Les chercheurs souhaitent recueillir un maximum de témoignages sur ces violences obstétricales, peu importe la ligne du temps. Suzy Basile, qui dirige ces recherches, précise toutefois que ces stérilisations ne sont pas issues d’un lointain passé. De telles interventions ont été effectuées en 2020. Selon Mme Basile, les explications possibles ne sont pas légion.

« Souvent basées sur des préjugés tenaces : ces femmes ont trop d’enfants, on les menace de leur retirer leurs enfants si elles ne subissent pas une ligature des trompes, on profite par exemple d’un avortement pour les stériliser. Ce ne sont pas des histoires inventées. Dans les actions collectives en cours au Canada, les cas les plus récents datent de l’automne dernier. » Suzy Basile

Écoutez l’entrevue à Radio-Canada
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